Colloque
Résilience démocratique

Mercredi 8 Juin : Le premier volet s’est attaché à des cas historiques, des sociétés de chasseurs-cueilleurs paléolithiques jusqu’aux cités antiques et médiévales. Les intervenants ont notamment mis en évidence les crises traversées par ces démocraties, leur gestion efficace, l’adaptabilité des institutions et la manière dont la guerre les a fait périr.

• Jean Baechler : Les bandes et les tribus segmentaires.  Vincent Azoulay : Athènes
• Yann Le Bohec : Rome – Antony Dabila : Gênes
• Elisabeth Crouzet – Pavan : Venise – Ilaria Taddei : Florence
• Marc Boone :  Gand – Frédéric Brandli : Genève – Flocel Sabaté : Barcelone

Jeudi 9 Juin  : Le deuxième volet s’est penché sur les cas les plus remarquables de résilience à l’époque moderne, mettant l’accent sur les raisons plausibles du succès des uns et des échecs des autres.

• Charles-Edouard Levillain : Provinces-Unies – Clarisse Berthezene : Angleterre
• Thomas Maissen : Suisse – François Vergniolle de Chantal : Etats-Unis 
• Christophe Jaffrelot : Inde – Gilbert Merliot : Allemagne
• Fernando Menezes de Almeida : Brésil – Alain Rouquié : Amérique hispanique 

vendredi 10 juin : Le troisième et dernier volet de ce triptyque a porté sur la situation actuelle dans un monde en pleine mutation. Certaines contributions examinant les arguments antidémocratiques avancés – technocratiques, populistes, idéologiques, institutionnels – et les répliques démocratiques, d’autres s’appliquant à analyser les défis actuels, écologiques, dissymétriques et transpolitiques.

• Virginie Tournay : Arguments technocratiques – Antoine Garapon : L’inadaptation des institutions
• Nicolas Leron : La construction européenne et les démocraties 
• Christian de Perthuis : Les défis écologiques planétaires : les problèmes objectifs – Arnaud Mercier : Les défis médiatiques et numériques 
• Frédéric Ramel : Les défis dissymétriques planétaires – Bertrand Badie : Résilience et incertitudes démocratiques sous la pression des inter-socialités – Alexandre Escudier : L’érosion des conditions de possibilité traditionnelles et la consolidation moderne