Palmarès des Prix et Médailles de l’année 2020

 

Séance de clôture du lundi 14 décembre

 

Lecture du Palmarès des Prix, médailles et bourses
attribués par l’Académie des sciences morales et politiques

par André Vacheron, Vice-président de l’Académie des sciences morales et politiques

 

Monsieur le Président,

Monsieur le Secrétaire perpétuel,

Monsieur le Chancelier,

Monsieur le Chancelier honoraire,

Mes chers Confrères,

Mesdames, Messieurs,

 

La tradition de notre Académie, reprise telle quelle par nos nouveaux statuts, prévoit que soit proclamé sous la Coupole, au cours de la séance solennelle de rentrée, le palmarès des prix, bourses et médailles qu’elle a attribuées au cours de l’année. Cette année, au vu des conditions particulières liées à la situation sanitaire, nous nous trouvons ici, dans le cadre plus restreint mais non moins prestigieux qu’est la Grande salle des séances, dans un format différent et sans public,  mais qui résonne tout autant de la dimension prestigieuse des choix portés par notre Président Pierre Delvolvé. Nous nous conformons ainsi à la mission confiée à l’Institut national des sciences et des arts par son décret de fondation du 3 brumaire, an IV. Je cite son article 1er : « suivre […] les travaux scientifiques et littéraires qui auront pour objet l’utilité générale et la gloire de la République ».

Nous avons ainsi été en mesure, malgré les difficultés, d’exercer cette mission avec le concours et la générosité des particuliers et associations qui ont créé, par dons ou par legs, des fondations abritées au sein de notre Académie :  qu’ils en soient remerciés.

Qu’il me soit également permis de remercier mes confrères qui, cette année plus que jamais, ont su braver les obstacles  afin de s’acquitter avec soin de leur tâche. Les sections et jurys particuliers ont lu et examiné les œuvres et les dossiers qui leur étaient présentés ; ils ont retenu ceux qui leur paraissaient convenir le mieux aux buts dans lesquels chacun de nos prix a été institué. L’Académie, après délibération, a ratifié ces choix. À travers nos lauréats, cette cérémonie se veut ainsi une célébration de l’excellence.

Je procéderai à la lecture du palmarès par section puis par jury d’attribution.

Je commence donc par les prix attribués sur proposition des sections de l’Académie.

 

Sur proposition de la section Philosophie

 

Le Prix Dagnan-Bouveret, destiné à favoriser les études de psychologie, est décerné à  Anne Christophe pour l’ensemble de son œuvre. Celle-ci, directrice de recherche au CNRS, ancienne élève de l’École polytechnique et actuellement directrice adjointe sciences de l’Ecole normale supérieure, est la meilleure spécialiste française de l’acquisition du langage par les jeunes enfants.

La Bourse Marcelle Blum de psychologie féminine est décernée à Arlette Pineau, qui incarne sur ces sujets une femme de science déterminée dans ce domaine de la psychologie du développement cognitif souvent très masculin à son époque, en France comme en Europe.

 

Sur proposition de la section Morale et Sociologie

 

Le Prix Émile Girardeau, destiné à récompenser un ouvrage ayant trait aux sciences économiques ou sociologiques est décerné à  Philippe Delmas pour son livre Un pouvoir implacable et doux : la Tech ou l’efficacité pour seule valeur. Cet ouvrage vigoureux et très bien informé analyse les effets sur nos sociétés de la révolution électronique depuis cinquante ans.

 

Le Prix Vigné d’Octon, prix d’humanisme sociologique et littéraire, est décerné à  Abdelaali El Badaoui, infirmier libéral exerçant à Melun, fondateur de l’association Banlieues Santé, créée en 2010 à Bobigny (enregistrée officiellement en 2018), qui a œuvré très efficacement pour apporter soins, soutien et aide alimentaire aux habitants de banlieue avant et pendant le confinement.

 

Le Prix Grammaticakis-Neumann est destiné  à récompenser le meilleur travail scientifique compatible avec l’esprit de la philosophie pragmatique ; en accord avec la Section Philosophie, il est décerné à Stéphane Ratti pour son livre Les aveux de la chair sans masque ; un examen du dernier tome posthume de l’histoire de la sexualité de Michel Foucault consacré aux théories des Pères de l’Eglise sur la confession, la virginité et le mariage.

 

Sur proposition de la section Législation, Droit public et Jurisprudence

 

Le Prix Charles Aubert – Droit  est décerné à Olivier Beaud pour son livre La République injuriée : Histoire des offenses au chef de l’État de la IIIe à la Ve République . Olivier Beaud est un juriste éminent, spécialiste de droit constitutionnel et professeur de droit public à l’Université Panthéon-Assas ainsi que  directeur-adjoint de l’Institut Michel Villey.

Le Prix Édouard Bonnefous de notre Académie est décerné à David Djaïz,  inspecteur des finances, pour son livre  Slow démocratieComment maîtriser la mondialisation et reprendre son destin en main. L’idée directrice de son ouvrage est de remettre la nation démocratique au cœur d’un projet résolument européen et ouvert sur le monde.

Le Prix Choucri Cardahi est décerné à Elléa Ripoche pour sa thèse d’une exceptionnelle qualité, La liberté et l’ordre public contractuels à l’épreuve des droits fondamentaux.

Le Prix Francis Durieux, grand écrivain juridique français, est décerné à Bastien Lignereux, au Conseil d’Etat puis à la représentation de la France auprès de l’Union européenne,  pour son Précis de droit constitutionnel fiscal, qui met en lumière les fondements constitutionnels du droit fiscal.

Le Prix Lucien Dupont est décerné à Marie de Greef-Madelin et à  Frédéric Paya pour leur livre Normes, réglementations.. Mais laissez-nous vivre ! C’est un ouvrage nerveux qui correspond exactement à la visée du Prix Lucien Dupont, qui entend récompenser toute personne qui, par une action quelconque, aura contribué ou tendu à contribuer à la suppression des sujétions ou formalités inutiles de caractère administratif ou judiciaire qui compliquent la vie des citoyens.

Le Prix Henri Texier I est décerné à Clara Delmas pour sa thèse sur L’appréhension des convictions religieuses par les juges judiciaires.

Sur proposition de la section Economie politique, Statistique et Finances

 

Le Prix Guido et Maruccia Zerilli-Marimo  est destiné à récompenser une œuvre mettant en valeur le rôle de l’économie libérale dans le progrès des sociétés et l’avenir de l’homme. Il est décerné à Paul Seabright pour l’ensemble de son œuvre. Docteur en économie de l’université d’Oxford en 1988, Paul Seabright enseigna à Oxford puis à Cambridge, avant de rejoindre l’Ecole d’Economie de Toulouse en 2000. C’est un éminent  spécialiste de la politique de la concurrence, de l’industrie pharmaceutique et de la politique industrielle

Le Prix Luc Durand-Réville récompense les travaux relatifs à l’aide de la France ou de l’Europe au développement économique du tiers monde . Il est décerné à Patrick Guillaumont  pour l’ensemble de son œuvre. Président de la Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International (FERDI), professeur des universités, il a travaillé pour de nombreuses institutions internationales et gouvernements étrangers et a publié de nombreux ouvrages. Par ses travaux, ses recherches et son dernier ouvrage paru en 2020, Mesurer les vulnérabilités pour allouer l’aide au développement en particulier en Afrique, Patrick Guillaumont répond parfaitement aux attentes de ce  prix.

Le Prix Daniel Strasser fondé par Madame Strasser princesse Radziwill est destiné à récompenser un travail contribuant à approfondir la connaissance des aspects économiques, financiers et institutionnels de l’Union européenne. Il est décerné à Thierry Chopin pour l’ensemble de son œuvre : politologue français, spécialiste de l’Union européenne, celui-ci a publié de nombreux ouvrages traitant des politiques économiques des institutions européennes, parmi lesquels : La fracture politique de l’Europe. Crise de légitimité et déficit politique, ou encore, en 2006, L’Amérique et l’Europe : la dérive des continents ?

Sur proposition de la section Histoire et Géographie

 

Le Prix Charles Aubert – Histoire  (ancien Conseiller d’Etat) est décerné à Gilles Ferragu pour son livre Otages, une histoire.  De l’Antiquité à nos jours.  Cet immense sujet, analysé et synthétisé dans tous ces aspects par cet ouvrage traite de toutes les approches possibles, de la sémantique au droit international, des relations internationales aux représentations socio-culturelles et idéologiques. C’est également une histoire mondiale, qui ne se limite pas au monde occidental.

 

Le Prix Madeleine Laurain-Portemer est décerné à Françoise Waquet, directrice de recherches émérite au CNRS, pour son livre Une Histoire émotionnelle du savoir.

Le Prix Jean Sainteny est décerné à Hervé Gaymard pour son livre Un homme en guerres, voyage avec Bernard Fall. Elu, ancien ministre, président du Conseil départemental de la Savoie, et aussi président de la Fondation Charles de Gaulle, Hervé Gaymard se révèle ici comme écrivain. Comme découvreur d’un intellectuel oublié, disparu au Vietnam en 1967, et qu’il fait revivre avec passion.

Le Prix Maurice Baumont est décerné à Roland Krebs, professeur émérite à Sorbonne Université, pour son grand  livre Les germanistes français et l’Allemagne (1925-1949).

Le Prix Henri Texier II est décerné à Dominique de Lastours pour son livre Cambourg, Itinéraires bretons. Ce livre est une somme d’une érudition prodigieuse sur huit siècles d’histoire de France qui sont analysés au prisme d’une famille de Cambourg.

 

 

Sur proposition de la section Générale

 

Le Prix Louis Marin, destiné à récompenser une œuvre de sciences humaines, est décerné à Frédéric Turpin pour son livre Pierre Messmer. Le dernier gaulliste.  Pierre Messmer a été membre de notre Académie, élu en 1988 et Secrétaire perpétuel en 1995 puis Chancelier de l’Institut de 1999 à 2005 ainsi que membre de l’Académie française. Frédéric Turpin est l’un des meilleurs spécialistes de l’histoire politique, parlementaire et africaine de la Vème République.

Le Prix Corbay est décerné à Etienne Klein, physicien des sciences de la matière, pour son livre Ce qui est sans être tout à fait – essai sur le vide .

Le Prix Ernest Lemonon est décerné à Tatiana Kastouéva-Jean pour son livre La Russie de Poutine en 100 questions. Directrice du Centre Russie – Nouveaux Etats Indépendants, de l’Ifri depuis 2015, sa double culture russe et française est exceptionnelle.

 

Sur proposition de jurys particuliers

 

Le Prix Messe Frankfurt, attribué à une personne physique ou morale qui s’est parfaitement illustrée dans la promotion des valeurs humanistes et de l’économie sociale de marché, est décerné à Martin Kannegiesser, directeur  depuis 1974 de l’entreprise familiale Kannegiesser, spécialisée au départ dans les machines à repasser les chemises et qui est aujourd’hui l’un des deux fournisseurs mondiaux de la technologie de blanchisserie industrielle, employant près de 1 500 personnes et accueillant chaque année près de 25 apprentis.

Le Prix Louis Cros, attribué à des travaux universitaires consacrés à l’éducation et à la formation, est partagé entre trois lauréats :

  • Cédric Boulard, pour sa thèse Quand l’Éducation nationale se fait nouvelle. Le cas de l’enseignement secondaire, de 1930 à nos jours,
  • Éric Saillot, pour sa thèse récemment publiée : (S’) ajuster au cœur de l’activité d’enseignement-apprentissage. Construire une posture d’ajustement,
  • Et Elsa Bedos, pour sa thèse de sciences politiques  L’enjeu de la qualité dans l’enseignement supérieur saoudien. L’instrumentalisation de l’action publique.

Le Prix Edmond Fréville – Pierre Messmer est décerné au Colonel Frédéric Jordan  pour son livre  Pour le succès des armes de la France…, préfacé par le général d’armée F. Lecointre, chef d’État-major des armées.

Le Prix Pierre-Georges Castex de littérature française est décerné à Jean-Baptiste Amadieu, chercheur au CNRS en littérature française des XIXe et XXe siècles, pour les deux ouvrages issus de sa thèse de littérature française, La Littérature française au XIXe siècle mise à l’index  – Les procédures (2017), et Le Censeur critique littéraire – Les jugements de l’Index, du romantisme au naturalisme (2019).

Le Prix de la Fondation des Travaux Historiques et Scientifiques qui réunit le Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, l’Ecole des Chartes et l’Académie des sciences morales et politiques a décerné les prix suivants :

  • Le Prix de thèse en préhistoire, protohistoire, est décerné à Jean-Philippe Collin, pour sa thèse De la mine à l’habitat : Économie des productions minières du Bassin de Mons au Néolithique. De la fin du 5e millénaire à la fin du 3e millénaire,
  • Le Prix de thèse en anthropologie sociale, ethnologie et langues régionales est attribué à Lise Foisneau, pour sa thèse Ethnographie des Kumpanji de Provence. Rencontres, séparations et retrouvailles chez les Roms « Hongrois ».
  • Le Prix des sociétés savantes est décerné à l’Association François Guizot, pour son projet d’édition en environnement numérique de la correspondance croisée entre François Guizot et Dorothée von Benckendorff, Princesse de Lieven, sur la plateforme EMAN.

Les lauréats du Concours Solon,  un concours de légistique appliqué, créé à l’initiative de la Chambre départementale des notaires de Dordogne, et qui se déroule chaque année le second jeudi de décembre, récompense, pour l’année 2019, deux étudiantes en Master de Droit notarial  :

  • Le 1er Solon est attribué à Emma DURAND, étudiante en Master 2 de Droit notarial à Montpellier.
  • Le second Solon est attribué à Sloane CERTAT, étudiante en Master 2 de Droit notarial à l’université Paris-Dauphine.

 

Sur proposition du bureau, le Prix Destremau, destiné à récompenser un athlète de haut niveau ayant poursuivi des études supérieures, est décerné à Aurore BOURÇOIS, vice-championne du monde, championne d’Europe et triple championne de France sénior en karaté. De formation pluridisciplinaire en économie gestion, elle a obtenu une licence de gestion des entreprises, puis un master en management stratégique avant de s’orienter vers un Master 2 dans le domaine du conseil.

Prix de l’Institut de France sur proposition de l’Académie

 

Le Prix d’Aumale – Institut de France est décerné à  Christophe SWITZER pour ses réalisations dans le cinéma d’auteur néoréaliste et populaire.

 

 

Cette année, six Prix de la Fondation Édouard Bonnefous – Institut de France  sont remis sur proposition des sections de l’Académie :

  • Sur proposition de la section Philosophie, le Prix Édouard Bonnefous -Institut de France  est décerné, pour l’ensemble de son œuvre, à  Philippe RAYNAUD chez qui l’histoire scrupuleuse des idées se conjugue toujours aussi au présent, comme le montrent ses remarquables écrits sur le libéralisme et la pensée républicaine en Europe et en Amérique. Et le politologue engagé n’est jamais bien loin de l’historien.
  • Sur proposition de la section Morale et Sociologie, le Prix Édouard Bonnefous-Institut de France est décerné à Gérard DESANGES pour son livre Marcel Proust et la politique : une conscience française. Ce travail original qui analyse les rapports entre écrivains et politiques de la IIIème République restitue la résonance politique de l’œuvre de Proust en y soulignant les accents d’une conscience française républicaine ; il semble répondre parfaitement à l’esprit dans lequel Edouard Bonnefous a conduit sa vie et créé une fondation à l’Institut.
  • Sur proposition de la section Législation, Droit public et Jurisprudence, le Prix Édouard Bonnefous – Institut de France est décerné à Dominique AVON pour son livre  La liberté de conscience, histoire d’une notion et d’un droit. C’est un livre de référence sur un sujet d’une grande actualité.
  • Sur proposition de la section Économie politique, Statistique et Finances, le Prix Édouard Bonnefous – Institut de France est décerné à  Michel HAU et Félix TORRES pour leur livre  Le virage manqué. 1974-1984 : ces dix années où la France a décroché. Ils démontrent comment désindustrialisation, chômage élevé, déficit commercial, déficit des finances publiques, progression des prélèvements fiscaux et de l’endettement sont devenus des traits permanents de l’économie française.
  • Sur proposition de la section Histoire et Géographie, le Prix Édouard Bonnefous -Institut de France est décerné à Jérôme FOURQUET pour son livre L’archipel français, directeur du département Opinion de l’IFOP, dans un maître livre qui a connu un large retentissement. La France, soutient Jérôme Fourquet, est devenue de plus en plus difficile à gouverner car ce qui la structurait jadis et assurait son unité s’est dilué, d’abord progressivement puis à une vitesse accélérée. Le catholicisme n’est plus le fait que d’une minorité, alors que  l’immigration a porté  l’Islam, autrefois très minoritaire.
  • Sur proposition de la section Générale, le Prix Édouard Bonnefous – Institut de France est décerné à Louis SCHWEITZER,  inspecteur des finances à la sortie de l’ENA, marqué par son passage à la direction du Budget, puis Directeur de Cabinet de Laurent Fabius successivement au ministère du Budget, au ministère de l’Industrie et de la Recherche, puis à Matignon. Il sera le Président directeur général de Renault pour ensuite rejoindre la HALDE. Il devient à tour de rôle président du Conseil des affaires étrangères et Commissaire général à l’investissement, en charge du programme d’investissement d’avenir puis dirige Initiative France, premier réseau d’aide à la création d’entreprise en France. Ces dernières années, Louis Schweitzer s’est beaucoup engagé dans l’action culturelle : Président du Festival d’Avignon, il a fondé et présidé la Société des amis du musée du Quai Branly-Jacques Chirac et présidé le Cercle de l’Orchestre de Paris. Toute la vie de Louis Schweitzer a été marqué par le souci du bien commun et de ce qu’on appellerait aujourd’hui le « développement durable » au sens le plus large, au niveau national et international ; ou plus généralement par les valeurs humanistes. C’est ce qui justifie que lui soit attribué un prix à la mémoire d’Édouard Bonnefous.

 

En plus de ces Prix, la générosité des Fondations Daigremont, Schlumberger et Carnot a pu permettre d’octroyer des aides à des personnes rencontrant des difficultés pour élever leurs enfants.

Les Prix de la Fondation culturelle franco-taïwanaise et le Prix Messe Frankfurt ont dû être reportés compte tenu des impossibilités de déplacement.

En terminant ce palmarès, je renouvelle au nom de tous mes confrères, mes chaleureuses félicitations à chacun de nos lauréats, témoins de notre temps et acteurs de l’excellence française.

 

Télécharger le palmarès des Prix et Médailles 2020

Un commentaire sur « Palmarès des Prix et Médailles de l’année 2020 »

  • C’est un réel plaisir de lire ce palmarès qui apporte de vraies informations sur les activités intellectuelles en cours, de grande diversité.
    Le provençal que je suis découvre, grâce à l’Académie que les Kumpanji ne sont pas oubliés !
    Grand Merci à l’Académie et , bien sûr aussi, à Madame Lise Foisneau
    Jean Isnard

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