Matthieu Arnold, « Albert Schweitzer » (2025)

Bernard STIRN

Bernard Stirn a déposé l’ouvrage suivant en séance du 10 février 2025 :

Albert Schweitzer de Mathieu Arnold (Éditions Fayard, 2025, 512 p.).

Transcription générée automatiquement

Merci Monsieur le Président. Je reprends la parole au plus vite que vous ne pensez pour déposer sur le bureau de l’académie une biographie d’Albert Schweitzer qui vient d’être publiée aux éditions Fayard et et qui est écrite par Matthieu Arnold qui est un professeur d’histoire à la faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg. Ce livre m’a je veux dire beaucoup intéressé et m’a beaucoup appris sur la vie d’Albert Schweitzer qui est né à Gunsbach en Alsace en mille-huit-cent-soixante-quinze et qui est mort quatre-vingt-dix ans plus tard en mille-neuf-cent-soixante-cinq au Gabon. Il était notre confrère puisqu’il fut élu dans notre académie en mille-neuf-cent-cinquante-et-un un an avant de recevoir le prix Nobel de la paix. Le livre de Matthieu Arnold retrace sa vie exceptionnelle et montre que si elle comporte de multiples facettes, elle s’ordonne autour de la grande passion de la médecine humanitaire en Afrique.

Albert Schweitzer est sans conteste un homme aux multiples facettes, il est né dans l’Alsace allemande en mille huit cent soixante-quinze et il n’a retrouvé la nationalité française qui était celle de sa famille avant la guerre de mille huit cent soixante-dix qu’après mille neuf cent dix-huit Et d’ailleurs on a j’ai appris dans le livre que comme beaucoup d’alsaciens, il a été suspecté de sympathie allemande pendant la première guerre mondiale et il a été de ce fait interné par les autorités françaises durant la dernière année de la guerre. Albert Schweitzer est d’abord un théologien, un philosophe et un musicien. Il est docteur en philosophie et docteur en théologie et à ce titre il enseigne à l’université de Strasbourg tout en prononçant régulièrement des sermons lors de cérémonie du culte protestant. Il est aussi un organisme virtuose, ses premières publications portent sur la vie de Jésus sur Saint Paul et sur Jean-Sébastien Bach dont il est l’un des plus fins connaisseurs et chose que j’ignorais je dois dire absolument c’est seulement à trente ans à trente ans qu’il commence des études de médecine afin de répondre à l’appel qu’il ressent d’une activité humanitaire en Afrique et il va faire tout le cursus médical entre trente et près de quarante ans avant de partir en Afrique.

Une fois diplômé en médecine, il part pour un premier séjour à Lambaréné en mille-neuf-cent-treize mais la guerre le conduit à revenir en Europe et c’est à partir de mille-neuf-cent-vingt-quatre après d’intense préparatifs qu’il retourne à Lambaréné. Désormais sa vie est tout entière consacrée au progrès de la médecine en Afrique. Il organise les soins construit et développe un hôpital anime un réseau pour lequel il s’est attiré les moyens et les compétences. Il est à la fois médecin, directeur d’établissement et architecte en chef des travaux de construction et d’aménagement de l’hôpital. En même temps qu’il permet de spectaculaires progrès dans la lutte contre les épidémies et la pratique de la chirurgie, il devient un personnage de légende qui est comme un sorcier blanc et un philosophe de la jungle.

Il poursuit d’ailleurs son oeuvre philosophique marquée par sa foi protestante et son idéal humaniste. Le respect de la vie est au coeur de sa pensée. Ses publications sont nombreuses telles philosophie de la civilisation et à l’orée de la forêt vierge. Il prononce de multiples conférences et sa renommée est considérable peut-être plus encore dans l’ensemble du monde qu’en France même. Stefan Zweig écrit je le cite, il rayonne de la sérénité de celui qui se sait sur le droit chemin.

Aux États-Unis, le magazine Life le qualifie en mille-neuf-cent-quarante-cinq de plus grand homme du monde. Gilbert Seizbon écrit en mille-neuf-cent-cinquante-deux sa pièce immédiatement adaptée au cinéma, il est minuit docteur Schweitzer. À la mort d’Albert Schweitzer, Martin Luther King télégraphie, je le cite avec lui disparaît l’une des plus brillantes étoiles du firmament humain. Par souci de la paix Albert Schweitzer s’engage après la seconde guerre mondiale dans le combat contre les armes nucléaires, sa vie, son extraordinaire aventure s’inscrivent dans un contexte à la fois scientifique et géopolitique très différent du monde actuel. Mais le livre le beau livre de Mathieu Arnold permet de retrouver son souvenir et ce souvenir est particulièrement bienvenu pour notre académie au moment où elle va accueillir un autre grand médecin humanitaire agit dans l’Afrique d’aujourd’hui le docteur Denis Mugwege lui aussi prix nobel de la paix.

Merci cher Bernard.

 

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