
Les partenaires de la Fondation pour l’écriture, abritée par l’Académie des sciences morales et politiques, et son délégué Charles Autheman, ont renouvelé, le 6 novembre dernier, leur engagement pour trois ans afin de soutenir des actions en faveur de l’écriture sur la période 2025-2027. Le secrétaire perpétuel Bernard Stirn a rappelé l’historique de cette fondation créée en 2018 et les défis auxquels la fondation s’attelle, notamment en matière de réduction des inégalités dans l’accès à la maitrise de l’écriture. Depuis sa création, la fondation a reversé plus d’un million d’euros de financements, devenant ainsi l’un des principaux acteurs philanthropiques sur ce sujet.

Les administrateurs-fondateurs se sont ensuite succédé pour évoquer les raisons qui motivent leurs engagements respectifs. Christophe Tardieu, secrétaire général de France Télévisions, a évoqué l’engagement de longue date de la Fondation Engagement Médias pour les Jeunes (Fondation EMJ) en soutien de l’expression écrite et orale. Il a également insisté sur le partenariat fertile entre la Fondation pour l’écriture et le groupe France Télévisions par le biais de l’initiative J’aime à dire qui bénéficie d’un relais audiovisuel sur Culturebox et TV5 Monde. Il a salué publiquement l’engagement de plusieurs de ses collaborateurs présents à ses côtés, notamment Michel Field, directeur de l’unité culture de France Télévisions et Nilou Soyeux, déléguée général de la Fondation EMJ.

La parole a ensuite été donnée à Aymar du Chatenet, administrateur de l’Institut René Goscinny (IRG). Cet institut créé par Anne Goscinny, fait vivre la mémoire de René Goscinny et soutient de nombreuses actions en lien avec l’écriture, la bande dessinée ou le cinéma. Durant son discours, Aymar du Chatenet a exprimé l’intérêt de l’IRG qui a rejoint récemment la Fondation pour l’écriture. Il a défendu l’idée que la bande dessinée était un merveilleux vecteur de médiation de l’écriture et rappelé les élections récentes d’auteurs de bande dessinée à l’Académie des beaux-arts en citant Catherine Meurisse et Emmanuel Guibert.

Marguerite Longuet-Dassault a conclu la séquence des discours au nom de la Fondation MAD. Avocate de profession, elle a évoqué son attachement aux enjeux sociaux liés à l’écriture et posé la question d’un droit à la maitrise de l’écriture. Engagée depuis plusieurs années aux côtés de la Fondation pour l’écriture, elle a détaillé certains des projets qui ont retenu son attention, notamment les actions en lien avec des jeunes sous-main de justice ou en services hospitaliers.
