À quoi sert la géographie ?

Un colloque organisé par l’Académie des sciences morales et politiques
et la Société de Géographie

à l’occasion du Bicentenaire de la Société de Géographie

L’Académie des sciences morales et politiques organise en partenariat avec la Société de Géographie un colloque où des géographes, issus du monde académique et d’autres horizons professionnels, s’interrogeront durant 3 jours pour savoir « À quoi sert la géographie ? ».  À l’heure où des bouleversements climatiques, sanitaires et géopolitiques secouent nos vies et notre planète, cette question est plus que jamais d’actualité et prend toute sa mesure.

L’ambition de ce colloque est de montrer que la géographie sert peut-être d’abord à faire la paix en posant sur le monde un regard doté de sens et de sensibilité qui permet d’en comprendre les enjeux et d’en décrypter la complexité.

Initialement prévu en 2021, ce colloque a dû être reporté en raison des restrictions sanitaires de l’époque. Un ouvrage rassemblant les contributions des intervenants est déjà paru aux Puf (À quoi sert la géographie ? dir. Perrine Michon, Jean-Robert Pitte, 2021, Puf) . Le colloque sera l’occasion de larges temps d’échanges et de débats autour de ces contributions et des différents intervenants.

Les trois jours de présentation, discussion et débats seront en outre retransmis en direct sur le site internet de la Société de Géographie, ainsi que sur sa chaîne YouTube.

Le programme est à retrouver ici.

L’inscription au colloque est gratuite mais obligatoire : elle se fait à ce lien 

Pour tout renseignement, contacter Perrine Michon : perrine.michon@asmp.fr ou Sylvie Rivet : societegeographie@gmail.com

Des machines à parler : conversation et création avec l’IA

Colloque : Des machines à parler : conversation et création avec l’IA

Lundi 8 novembre 2021
9h30- 18h
Salle Hugot
Institut de France

3, rue Mazarine
75006 Paris

Programme et résumé des interventions

Un colloque organisé par TESaCo – Académie des sciences morales et politiques
avec le soutien de la Fondation Simone et Cino Del Duca
en partenariat avec les Instituts de recherche en IA et sciences cognitives
ALMA IA-Research Institute for Human Centered Artificial Intelligence (Bologne) et ISTC-CNR (Rome)

Le GPT-3, un modèle de langage artificiel de pointe, a largement alimenté le débat scientifique concernant ses promesses et ses limites. Alors que l’on parle déjà de GPT-4, de nombreuses questions demeurent concernant non seulement les aspects techniques mais aussi les applications possibles des “machines parlantes” dans leur troublante capacité d’imiter et de simuler le langage humain.

Cette journée d’étude vise à faire dialoguer les spécialistes sur trois types de questions que soulèvent ces langages artificiels :

  1. les principes, perspectives et limites de l’intelligence artificielle appliquée au langage ;
  2. le problème des conditions économiques et matérielles de leurs conception et création, dont la place de la recherche publique dans le développement, très coûteux, de modèles de langage tel le GPT-3 ;
  3. les usages, notamment dans la conversation et la création, ainsi que dans les humanités numériques.

Plus prometteurs sont ces modèles, mieux les agents conversationnels simulent l’interaction dialogique avec l’humain, plus graves sont les questions qu’ils posent concernant les dynamiques sociales, les réactions émotives et affectives et les statuts identitaires attachés à ces intelligences artificielles.

Intervenants

Justine Cassell, professeure et chercheuse; chaire en technologies du langage à la faculté d’informatique de l’Université Carnegie Mellon ; depuis janvier 2021, membre du Conseil National du Numérique.
Emmanuel Dupoux, directeur d’études à l’EHESS, membre du laboratoire de sciences cognitives et de psycholinguistique.
Jacqueline Feldman, écrivain et journaliste, a été designer de conversations et de scripts de dialogue pour agents conversationnels auprès de plusieurs entreprises américaines
Aldo Gangemi, professeur à l’Université de Bologne, directeur de l’Institut des sciences cognitives et des technologies du CNR.
Alexei Grinbaum, philosophe et physicien. Directeur de recherche au laboratoire Larsim du CEA-Saclay, spécialiste de l’information quantique.
Raphaël Millière, professeur associé et boursier présidentiel Robert A. Burt en neurosciences et sciences sociales à l’Université Columbia
Valentina Presutti, chercheuse au laboratoire de technologie sémantique du CNR à Rome.
Joanna Walsh, écrivaine  multidisciplinaire et auteure de 11 livres de fiction, d’essais et de “creative nonfiction”. 

Langue : anglais
Contact : tesaco@asmp.fr
Site de TESaCo

Colloque consacré au 40ème anniversaire de l’abolition de la peine de mort

en présence de Robert Badinter

Lundi 11 octobre 2021
Palais de l’Institut
Grande salle des séances

Un colloque organisé par l’Académie des sciences morales et politiques
à l’occasion du quarantième anniversaire de l’abolition de la peine de mort

sous la présidence de M. Gilbert Guillaume
membre de l’Académie des sciences morales et politiques

Sur inscription en adressant votre demande à sylvie.lasson@asmp.fr

À l’occasion du quarantième anniversaire de la loi du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort, l’Académie des sciences morales et politiques organise une matinée de colloque le 11 octobre 2021 pour commémorer cet événement et, quarante ans après, en prendre la mesure.

Il s’agira notamment de s’interroger sur la perception que peuvent avoir aujourd’hui des jurés confrontés aux faits les plus graves, sur la situation des nombreux condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité qui sont actuellement détenus dans les établissements pénitentiaires français, sur la manière de les accompagner jusqu’à leur libération, sur le rôle essentiel que jouent à cet effet les juges de l’application des peines et les responsables des maisons centrales appelées à accueillir les condamnés aux plus longues peines.

Le colloque s’ouvrira par un propos de Robert Badinter sur la marche « vers l’abolition universelle » que suivront un bref rappel de ce qu’était la situation de la France avant le vote de cette loi et un examen comparatif de la situation de certains pays n’ayant pas encore mis fin au prononcé de la peine capitale.

Plusieurs praticiens – magistrats et directeur d’établissement pénitentiaire –, s’interrogeront ensuite sur la gestion des longues peines et du temps pénitentiaire tout particulièrement pour les condamnés à des peines de réclusion criminelle à perpétuité ou à de très longues peines, les perspectives de sortie et de réinsertion constituant une exigence essentielle.

 
Programme

8h45 : Accueil des participants

9 h 00 :  Propos d’accueil de M. Jean-Robert Pitte, Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques, et de M. André Vacheron, Président de l’Académie des sciences morales et politiques.

9 h 15 : Présentation des travaux de la matinée et des intervenants par M. Bruno Cotte, membre de l’Académie des sciences morales et politiques.

9 h 25 – 9 h 50 : M. le Président Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ancien président du Conseil Constitutionnel :  Vers l’abolition universelle.

9 h 50 – 10 h 10 : M. Bruno Cotte : Éléments d’histoire :
Bref retour sur l’avant 9 octobre. Bref retour sur la genèse de la loi.

10 h 10 – 10 h 25 M. Emmanuel Decaux, Professeur émérite de l’Université Panthéon-Assas :
La peine de mort : droit international et européen.

10 h 25 – 10 h 55 : Situation propre à certains États :

  • 10 h 25 – 10 h 35 : M. Julien Jeanneney, Professeur à l’université de Strasbourg :
    La peine de mort aux États-Unis.
  • 10 h 35 – 10 h 45 : Mme l’Ambassadrice de France Sylvie Bermann :
    La peine de mort en Chine.
  • 10 h 45 – 10 h 55 : Me Alexandre Ebtedaei, avocat au Barreau de Paris :
    La peine de mort en Iran.

10 h 55 – 11 h 15 : Débats

11h15 – 11h25 : Pause-café

11 h 25 : Reprise des travaux

11 h 25 – 11 h 30 : M. Bruno Cotte : La peine de remplacement : Bref retour sur les débats qui ont suivi la suppression de la peine de mort.
Faut-il créer une peine de “perpétuité perpétuelle” ? Nombre de réclusionnaires à perpétuité actuellement détenus en France.

11 h 30 – 11 h 45 : M. Olivier Leurent, président du tribunal judiciaire de Marseille, ancien président de la Cour d’assises de Paris :
La Cour d’assises : des jurés sous influence ?

11 h 45 – 12 h 00 : Mme Christine Santini-Richard, Vice-président en charge de l’application des peines, magistrat coordonnateur au tribunal judiciaire de Tarascon :
La gestion des longues peines, le parcours pénitentiaire, la préparation à la sortie.

12 h 00 – 12 h 15 : Mme Véronique Sousset, directrice du Centre pénitentiaire pour femmes de Rennes, ancienne directrice de la Maison centrale de Saint Maur :
La gestion du “temps pénitentiaire” pour les condamnés aux longues peines.

12 h 15 – 12 h 50 : Débats

12 h 50 – 13 h 00 : Conclusion

Télécharger le programme du colloque