En cette fin du premier quart de notre XXIème siècle, nous connaissons une atmosphère marquée par des interrogations et des inquiétudes. Cette situation est bien différente de la relative sérénité qui prévalait, il y a vingt-cinq ans, lors du passage à l’an 2000. Non seulement le dérèglement informatique redouté par certains ne s’est pas produit dans la nuit du 31 décembre 1999 au 1er janvier 2000 mais le nouveau millénaire s’ouvrait sur un horizon qui, au cours de la dernière décennie, était apparu de plus en plus dégagé. Après la chute, en 1989, du mur de Berlin, la démocratie libérale inspirait confiance et rayonnait de plus en plus largement. Sous l’égide, depuis 1995, de l’Organisation mondiale du commerce, la liberté des échanges soutenait la croissance économique. Avec les traités de Maastricht en 1992 et d’Amsterdam en 1997, la construction européenne, progressait, renforcée par l’euro, qui se mettait en place. Un ordre international respectueux du droit et du multilatéralisme assurait la paix. Francis Fukuyama pouvait croire ou laisser croire à la fin de l’histoire.
Les espoirs de l’an 2000, sont encore bien proches. Mais c’est peu dire qu’ils paraissent aussi appartenir à une autre époque. Au temps des promesses a succédé une période d’instabilité, de drames et de craintes.
Les vingt-cinq dernières années sont comme marquées par la succession des crises, économique, sécuritaire, sanitaire, migratoire, écologique et même politique. Au-delà des difficultés qui en résultent, des remises en cause profondes atteignent tant l’équilibre démocratique que l’ordre international.
Dès l’orée du nouveau siècle, les attentats du 11 septembre 2001 sont venus rappeler que le fanatisme, la violence aveugle, les forces de destruction n’avaient pas disparu de nos sociétés. Les attentats terroristes de Madrid en 2004, de Londres en 2005, de Paris en 2015 ont prolongé l’ébranlement. Le primat des conflits sur la paix et de la force sur le droit s’est affirmé en différentes régions du monde. Il a ramené la guerre au cœur de l’Europe après l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022. L’horreur des massacres commis par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023 a entraîné un engrenage de violences dont le Proche-Orient peine à sortir.
Dans un tel contexte, la démocratie libérale elle-même est mise en question. Les démocraties les plus anciennes, qui semblaient d’une solidité à toute épreuve, connaissent des dérèglements, dont notre pays n’est pas à l’abri. D’autres nations éprouvent la tentation de se tourner vers des formes paradoxales de démocratie dite illibérale. En dehors du cercle de la démocratie, se font de plus en plus entendre des Etats qui n’hésitent plus à regarder celle-ci comme inadaptée et à se réclamer d’autres formes de gouvernement.
Marquant le premier quart de notre siècle, ces évolutions conduisent à un tourbillon où les repères semblent s’effacer. Sommes-nous décidément entrés dans ce « labyrinthe des égarés » si bien décrit par le livre dans lequel confrère Amin Maalouf, secrétaire perpétuel de l’Académie française, écrit qu’ « on ne peut que s’angoisser de cet égarement généralisé, de cet épuisement du monde, de cette incapacité de nos différentes civilisations à résoudre les problèmes si épineux auxquels notre planète doit faire face » ?
Nul doute qu’il est aujourd’hui permis de se sentir largement désorienté. Mais la raison n’a pas cessé de pouvoir nous éclairer. La réflexion, à laquelle notre académie a pour vocation de participer, permet de poser des jalons pour dessiner des voies d’avenir.
Il est vrai que les facteurs qui viennent brouiller l’horizon sont multiples et puissants. Ils tiennent à la fois à la montée des incertitudes et à l’effritement de la confiance.
Plus que jamais sans doute, nous cheminons entourés d’incertitudes, qui viennent tant de l’accélération des progrès scientifiques que de l’immensité des défis collectifs auxquels nous sommes confrontés.
Les connaissances scientifiques se développent à des rythmes tels que, loin d’apporter des éclairages stables, elles ouvrent d’angoissantes interrogations. Grâce aux prodigieuses avancées de la médecine et de la biologie les épidémies reculent, les maladies se soignent mieux, l’espérance de vie en bonne santé s’allonge. Mais la covid-19 a montré les fragilités qui nous entourent encore tandis que des perspectives insoupçonnées ouvrent des débats vertigineux sur l’assistance médicale à la procréation, la gestation pour autrui, l’aide à mourir dans la dignité. Après la révolution informatique et numérique, le développement de l’intelligence artificielle met en cause la part irréductible qui revient à l’esprit humain au regard de la machine. Elle conduit à la « double énigme » dévoilée par notre confrère Daniel Andler, qui écrit, après avoir distingué « le mystère qui nous dépasse, le problème qui est à notre portée et l’énigme qui se situe entre les deux », que « l’intelligence artificielle constitue une énigme, que l’intelligence humaine en est une autre, que ces deux énigmes sont étroitement liées et enfin qu’elles ne sont pas des mystères ».
Dans notre univers mondialisé, des défis qu’aucun Etat, même parmi les plus puissants, ne peut relever seul se multiplient. Ils concernent en particulier les migrations, le climat et le numérique. Poussées par des facteurs variés, d’ordre économique, politique ou climatique, les migrations atteignent des niveaux inédits même si elles ne concernent qu’une part limitée de la population totale. Un rapport de la Banque mondiale, publié en 2023, montre qu’elles portent sur 184 millions de personnes, soit 2,3% de la population mondiale, dont 37 millions de réfugiés. Pour lutter contre le réchauffement climatique et protéger la biodiversité, l’indispensable effort international se dessine, non sans difficultés, depuis le sommet de Rio de 1992. Des conférences des Nations-Unies se réunissent régulièrement. L’une des plus marquantes a été la Cop 21, qui a débouché en 2015 sur l’accord de Paris. En ce mois de novembre, la Cop 30 se tient à Belém, au Brésil. Même minimale, la régulation de l’expression sur internet et les réseaux sociaux appelle aussi des interventions qui ne peuvent avoir d’efficacité qu’à l’échelle internationale.
Faire face à autant d’incertitudes et de défis est d’autant plus délicat que la confiance s’effrite. Dans son livre La société de confiance, publié en 1995, notre confrère Alain Peyrefitte soulignait « que le lien social le plus fort et le plus fécond est celui qui repose sur la confiance réciproque ». Trente ans plus tard, force est de reconnaître que le sentiment de confiance s’est affaibli à l’intérieur des Etats comme dans l’ordre international.
Nécessaire à la vie démocratique, la confiance s’étiole de manière préoccupante. La montée régulière de l’abstention aux élections, particulièrement chez les plus jeunes, en est une manifestation. Une autre vient de la contestation de plus en plus fréquente de l’autorité des juridictions et de la valeur de la chose jugée. Plus inquiétant encore est le développement de la violence à l’encontre des élus, à commencer par les maires qui sont de plus en plus victimes d’agressions. De manière générale, ni l’élection ni le concours ne sont plus nécessairement regardés comme des sources légitimes d’autorité. La compétence des élus et celle des administrations sont volontiers mises en doute. Au temps des fausses informations et des théories complotistes, la science et la vérité elles-mêmes ne constituent plus des valeurs sûres. A l’échelle de la société tout entière, le débat contradictoire et le respect mutuel s’effacent devant l’intolérance et l’anathème. Destruction et violence deviennent trop souvent des modes d’expression.
Dans les relations internationales, un même recul de la confiance peut être observé. Aux lendemains de la seconde guerre mondiale, le respect de la paix, l’égalité entre les Etats souverains, l’autorité des traités, la garantie internationale des droits fondamentaux sont affirmés comme des piliers de l’ordre international, au travers notamment de la Charte des Nations-Unies et de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’édifice repose sur la confiance dans la sincérité des Etats, attachés au respect de valeurs communes et liés de bonne foi par des traités. Des organisations internationales respectées contribuent à organiser et à renforcer la coopération entre les Etats. Dans le cadre des Nations-Unies ou à l’échelle régionale, singulièrement en Europe, des juridictions internationales sont regardées comme le régulateur naturel d’éventuelles difficultés. D’importants reculs s’observent aujourd’hui sur ces terrains. L’Organisation des Nations-Unies éprouve de grandes difficultés pour assurer le respect des principes sur lesquels elle repose. La légitimité des juridictions internationales est mise en cause. La Russie a été exclue du Conseil de l’Europe à la suite de son agression contre l’Ukraine. Les Etats-Unis dénoncent le traité de Paris sur le climat et se retirent de l’Organisation mondiale de la santé comme de l’Unesco.
Avec la montée des incertitudes comme devant le recul de la confiance, bien des repères deviennent insaisissables. Un sentiment d’inquiétude en résulte. Toutefois s’il est incontestable que nous nous trouvons confrontés à un monde qui soulève davantage d’interrogations, la réflexion, la force de la raison, l’attachement à la vérité font aussi apparaître des ressorts à partir desquels il est possible de dessiner l’avenir. Les uns relèvent de la méthode, les autres tiennent aux atouts qui se trouvent dans nos mains.
Sur le terrain de la méthode, sans doute convient-il d’abord de ne pas raisonner comme si notre histoire s’écrivait de manière linéaire mais de mieux accepter son caractère cyclique. Aux temps de stabilité et de progrès succèdent des périodes de transformation, d’hésitation et de difficulté. Lorsqu’un cycle prend fin et qu’un autre s’ouvre, surviennent des moments par nature délicats de transition et d’adaptation. Dans les Confessions d’un enfant du siècle, Alfred de Musset exprimait en 1836 le désarroi qui s’emparait de ses contemporains. Il écrivait ceci : « Le siècle présent, en un mot, qui sépare le passé de l’avenir, qui n’est ni l’un ni l’autre et qui ressemble à tous deux à la fois, et où l’on ne sait, à chaque pas qu’on fait, si l’on marche sur une semence ou sur un débris…Tout ce qui était n’est plus ; tout ce qui sera n’est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux ». Ces phrases qui éclairent si bien le début du XIXème siècle apportent aussi leur lumière sur nos premiers pas dans le XXIème.
Une période de transition appelle une réflexion, d’autant plus difficile mais également d’autant plus nécessaire que le rythme des changements est rapide. Dans son dernier ouvrage, l’Ere des affrontements, notre confrère Thierry de Montbrial décrit ainsi l’attitude à adopter devant les mutations de l’ordre international : « Dans la longue durée, nous continuerons tous d’évoluer, avec nos bons et nos mauvais moments. L’objectif que nous devons nous donner d’urgence est d’apprendre à cogérer un système international de plus en plus complexe, inéluctablement hétérogène, en nous efforçant tous de le maintenir raisonnablement ouvert ».
Dans ces réflexions, des atouts apparaissent qui peuvent éclairer et préparer l’avenir. Ils tiennent, en particulier, aux valeurs de l’Etat de droit et aux perspectives qui se dessinent dans l’espace européen.
Sans doute ne faut-il pas surestimer les capacités du droit à éviter les dérives et à faire barrière aux excès. Il est également vrai que le respect du droit par les Etats tient de ce « miracle » si bien mis en lumière par notre regretté confrère Prosper Weil. Il n’en reste pas moins que, dans l’ordre interne comme dans l’ordre international, des règles s’affirment qui se consolident dans la durée et dont il n’est certes pas impossible mais tout de même de plus en plus difficile de s’affranchir. Au fil du temps, un capital s’est constitué pour refuser l’arbitraire, construire un édifice normatif, assurer l’indépendance des juges. Ce capital a ses fragilités. Mais il a aussi ses forces qui tiennent aux valeurs sur lesquelles il repose. Il nous appartient de veiller à sa pérennité sans excès d’optimisme certes mais aussi avec détermination et confiance. Là encore Prosper Weil a montré le chemin, en rappelant que « la présence de l’Etat -ou, si l’on préfère, de la souveraineté, de la puissance publique- confère une profonde unité à l’ensemble du droit public, qu’il s’agisse du droit public interne qu’est le droit administratif ou du droit public externe qu’est le droit international ». Il concluait avec un brin de scepticisme mais aussi avec espoir que « tandis que l’étude du droit international aura incité le juriste à ne pas trop attendre du droit administratif, celle du droit administratif lui enseigne à ne pas désespérer trop du droit international ».
L’espace européen renforce les raisons d’espérer. Au sein de l’Union européenne les solidarités économiques et les valeurs communes confèrent au projet conçu dès les lendemains de la deuxième guerre mondiale une réalité qui, au travers des difficultés et des crises, s’impose comme un bienfait pour les Etats membres et pour l’équilibre du monde. La Communauté principalement économique et commerciale des origines s’est prolongée par une Union qui repose sur des principes partagés et qui cherche à s’affirmer comme une puissance, tout en respectant les personnalités des Etats qui la composent. Dans l’espace plus vaste du Conseil de l’Europe, la garantie collective des droits fondamentaux assure, au-delà des tensions et des tragédies, la permanence d’une lumière qui appartient à l’identité européenne. Une conscience européenne existe au-delà même des institutions, comme en témoignent les liens qui, en dépit du Brexit, continuent d’unir le Royaume-Uni aux autres pays d’Europe.
Par ses travaux, notre Académie s’efforce de définir et d’entretenir les repères dont nous pouvons ainsi disposer.
Elle trouve dans l’histoire récente des références pour s’orienter dans le monde d’aujourd’hui. Il lui appartient d’en approfondir le contenu et d’en diffuser les enseignements.
L’an passé, elle a rendu hommage à Georges Pompidou à l’occasion du cinquantième anniversaire de son décès, en entendant une très belle communication de M. Edouard Balladur. Notre académie vous remercie, Monsieur le Premier ministre, d’être de nouveau présent parmi nous cet après-midi et de nous honorer ainsi en témoignant une fois encore de votre intérêt pour nos travaux et votre fidélité à notre compagnie.
Notre académie a également accueilli une journée qui commémorait les cinquante ans de l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République.
Le 15 octobre dernier, elle a participé, avec l’Académie française et l’Académie des Beaux-Arts, à un moment d’hommage à Winston Churchill, à l’occasion de la création du chapitre français de l’International Churchill Society et de l’émission par la Poste d’un timbre à l’effigie de Winston Churchill. Elu membre associé étranger de notre académie à la fin de 1944, Winston Churchill y avait été installé le 12 novembre 1945. Accueilli par Georges Davy, qui présidait l’Académie, il répondit par un fort discours, prononcé en français, où il disait notamment ceci : « Mon espoir, comme vous le savez, c’est qu’une Europe nouvelle et plus heureuse puisse un jour s’élever de la ruine et de la confusion que nous voyons maintenant autour de nous. Et dans ce noble devoir, le génie, la culture et surtout la puissance de la France doivent jouer leur rôle vrai et incontestable ». Quelques mois plus tard, le 19 septembre 1946, Winston Churchill appelait à l’université de Zurich, à « recréer la famille européenne ». Il reprenait le rêve des Etats-Unis d’Europe évoqué par Victor Hugo dans le message que celui-ci avait envoyé depuis Guernesey, le 20 septembre 1872, aux délégués du congrès de la Paix, réuni à Lugano.
L’an prochain, le cinquantième anniversaire de la mort de René Cassin, membre de notre académie, sera marqué à l’Institut par une journée de colloque qui rappellera la richesse de sa vie et la diversité de son œuvre. Professeur de droit, compagnon du général de Gaulle à Londres dès juin 1940, nommé par celui-ci vice-président du Conseil d’Etat le 22 novembre 1944, il évoquait, dans son discours d’installation à ces fonctions, prononcé en présence du général de Gaulle le 23 décembre 1944, « ce moment décisif où notre France, remontant de l’abîme, reparaît à la lumière et reprend à l’avant-garde des nations, sa place de mère des arts, des armes et des lois ». René Cassin fut ensuite l’un des principaux rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations-Unies au Palais de Chaillot le 10 décembre 1948. Il fut aussi président de la Cour européenne des droits de l’homme et il reçut en 1968 le prix Nobel de la Paix.
Un peu plus tard dans l’année, les cinq académies participeront à une journée d’hommage à François Mitterrand homme de culture, organisée à l’occasion du trentième anniversaire de la disparition de l’ancien président de la République.
En entretenant ainsi le souvenir de l’histoire, notre académie montre combien l’éclairage du passé permet de préparer l’avenir et d’espérer en lui.
Elle poursuit aussi des réflexions sur des sujets de grande actualité. Le thème annuel choisi par notre président reflète les interrogations d’aujourd’hui : Regards sur la justice l’an passé sous la présidence de Bruno Cotte, Terre des hommes cette année sous celle de Jean-Robert Pitte, qui nous a rappelé la richesse du regard géographique sur les sociétés humaines, Un monde en transformation profonde : de la déconstruction à la reconstruction de l’ordre mondial l’an prochain avec Jean-David Levitte. L’académie entreprend aussi des études sur un sujet qu’elle approfondit, durant deux ou trois ans, grâce au soutien de la fondation Del Duca. Les trois derniers sujets qu’elle a retenus sont au cœur des préoccupations actuelles : Technologies émergentes et sagesse collective sous la conduite de Daniel Andler, La culture générale aujourd’hui avec le pilotage d’Olivier Houdé et, depuis cette année, L’avenir de la démocratie animé par Hervé Gaymard. Un groupe de travail commun avec l’Académie des sciences s’interroge par ailleurs sur les questions soulevées par les liens, trop souvent insuffisants, entre expertise scientifique et décision politique.
Nos travaux se situent ainsi au cœur d’une réflexion politique plus que jamais indispensable. Le 27 janvier 1848, quelques semaines avant le déclenchement de la révolution de février, Alexis de Tocqueville déclarait de manière prémonitoire dans un discours prononcé devant la Chambre des députés : « nous nous endormons à l’heure qu’il est sur un volcan ». Comme en écho, François Guizot, que la révolution venait d’écarter du pouvoir, écrivait en janvier 1849 ces phrases, rappelées dans l’un des derniers numéros de la Revue Commentaire, dirigée par notre confrère Jean-Claude Casanova : « C’est de l’esprit politique qu’aujourd’hui la France a le plus de services à attendre et doit cultiver avec plus de soin les progrès. L’esprit politique consiste essentiellement à vouloir et à savoir prendre sa part et jouer son rôle régulièrement, sans emploi de la violence, dans les affaires de la société. Plus l’esprit politique se développe, plus il inculque aux hommes le besoin et l’habitude de voir les choses comme elles sont, dans leur exacte vérité ».
Au-delà des difficultés du moment, rappelons-nous ces réflexions pour éviter de nous endormir sur de nouveaux volcans et pour entretenir l’esprit politique en continuant de rechercher, dans l’histoire comme dans le temps présent, des repères qui tiennent de l’attachement à la raison, de la confiance envers la gouvernance démocratique et de la recherche de la vérité en vue de la participation paisible, sereine et déterminée de tous à la vie collective.
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