La franc-maçonnerie est-elle une religion ?

Séance du lundi 7 décembre 2015

par M. le Père Jérôme Roussel-Lacordaire

 

 

La question ferait sourire, ou peut-être frémir, bien des francs-maçons ; pourtant, elle n’est pas illégitime, même à s’en tenir à une définition minimale de la franc-maçonnerie moderne, comme une société fraternelle initiatique fondée sur un symbolisme constructif d’inspiration biblique — c’est-à-dire :

  • 10 un groupe organisé et structuré, doté d’un ensemble de textes qui régissent son fonctionnement institutionnel — on parle d’ailleurs d’« ordre » maçonnique — ;

  • 20 dont les membres sont censés entretenir entre eux des rapports égalitaires ;

  • 30 qui propose en son sein un parcours réglé de transformation de soi et, éventuellement, de la société où s’inscrit le groupe en question ;

  • 40 parcours qui est décrit, transmis et vécu en analogie avec le travail d’édification d’un bâtiment (lequel peut être l’initié lui-même, l’ordre maçonnique ou la société civile) ;

  • 50 bâtiment qui se réfère au Temple de Jérusalem, surtout celui de Salomon, une bonne part du légendaire maçonnique trouvant ses points d’ancrage dans des récits ou des personnages bibliques.

Si l’on s’en tient aussi à une définition minimale de la religion dans sa dimension objective comme institution pourvue d’une doctrine, d’une morale et d’un culte, nous voyons aisément que notre question initiale — la franc-maçonnerie est-elle une religion ? — se pose effectivement et d’autant plus que, comme je le disais, le symbolisme et le légendaire maçonniques sont largement d’inspiration biblique, aussi bien vétérotestamentaire (le Temple de Jérusalem, son artisan Hiram, etc.) que néotestamentaire (particulièrement, mais pas uniquement, au grade de Rose-Croix, reprise symbolique de la Passion du Christ, suivie d’une sorte de cène — ce dont je reparlerai plus loin).

De fait, la principale difficulté est de savoir si la maçonnerie a un culte. En effet, qu’elle possède des éléments doctrinaux (même implicites et non articulés de manière systématique) et moraux, cela est, me semble-t-il, indéniable ; mais, un culte ? De fait, elle a des rites et emploie d’ailleurs le mot pour désigner les différentes familles de ses cérémonies (Rite écossais, français, égyptien, etc.) ou tel ou tel moment desdites cérémonies [1] — ce pour quoi on a parlé à son propos de « religion de substitution », mais une religion de substitution n’est pas tout à fait une religion, de même que la saccharine n’est pas du sucre. Pourtant, de la proximité entre franc-maçonnerie et religion, beaucoup s’en sont aperçus, maçons y compris [2].

 

Mise à distance réciproque

 

Du côté des adversaires de la franc-maçonnerie, on connaît bien la longue hostilité de l’Église catholique [3], qui, si elle ne dénonça pas d’emblée dans la franc-maçonnerie une sorte de religion contraire, en vint cependant, dès 1821, avec la constitution Ecclesiam a Iesu Christo de Pie VII, à souligner le caractère blasphématoire et sacrilège des cérémonies des carbonari, accusés « de profaner et de souiller la Passion du Sauveur par quelques-unes de leurs coupables cérémonies ; de mépriser les sacrements de l’Église (auxquels ils paraissent par un horrible sacrilège en substituer quelques-uns inventés par eux), et même les mystères de la religion catholique », et ici assimilés aux francs-maçons — l’on sait le succès de cette thèse au moins jusqu’aux élucubrations de Léo Taxil (de 1885 à 1897). Plus récemment, en mai 1980, une déclaration de l’épiscopat allemand, qui est une source majeure des dispositions canoniques actuelles, soulignait le risque de confusion des domaines initiatiques et sacramentels [4]. Moins connues peut-être, sont les réactions de l’Église méthodiste anglaise en 1984 et 1985 [5] et de l’Église d’Angleterre en 1985 [6], lesquelles, essentiellement à partir d’une étude des rituels maçonniques, décèlent dans ces derniers des éléments de culte (worship) à un Dieu par trop indéterminé et syncrétiste. Je ne fais que mentionner en passant les dénonciations musulmanes de la franc-maçonnerie comme cryptochristianisme [7].

Du côté des francs-maçons eux-mêmes, au moins des latins, témoignent de ce sentiment de la proximité entre franc-maçonnerie et religion, la progressive déchristianisation et moralisation des rituels à partir du XIXe siècle, ainsi que la suppression des constitutions du Grand Orient de France, en 1877, de l’obligation de la croyance en Dieu et en l’immortalité, introduite en 1849 dans le règlement général de l’obédience, vite suivie de diverses mesures visant à faire entrer pleinement le Grand Orient dans la laïcité : suppression des mentions du gadlu dans les rituels (1879), mise en place d’un symbolisme religieusement neutre dans les rituels (1887), obligation de l’enterrement civil des membres du Conseil de l’Ordre (1895), suppression de la mention des constitutions selon laquelle étaient autorisées « toutes les pratiques cultuelles ». Déjà en 1872, le Grand Orient de Belgique, plus discrètement que celui de France, avait supprimé de ses actes la mention « À la Gloire du Grand Architecte de l’Univers ». Comme on le sait, pour ces raisons, dès 1877, le Grand Orient de France fut déclaré « irrégulier » par la Grande Loge unie d’Angleterre ; ce qui entraîna notamment diverses scissions et la création de nouvelles obédiences dont certaines, comme la Grande Loge nationale française, affirment haut et fort l’obligation de la « croyance en Dieu, personne divine, grand architecte de l’univers ; [de la] croyance en sa volonté révélée et exprimée dans le volume de la sainte loi ; [et de la] croyance en l’immortalité de l’âme [8] ». Quant à l’autre grande obédience française, la Grande Loge de France, grand défenseur de ce qu’elle la « spiritualité laïque », elle juge que chacun peut mettre ce qu’il veut sous l’expression Grand Architecte de l’Univers.

Pourtant, la désignation de Dieu comme architecte (voire comme « Grand Architecte de l’Univers », ainsi qu’écrit Philibert de l’Orme dans son Premier tome de l’architecture de 1567), fut relativement courante à partir de la deuxième moitié du XVIe siècle, encouragée tant par la faveur que connaissait alors l’architecture, mère des arts et des sciences, que par le développement d’une rhétorique métaphorique de la souveraineté qui faisait du prince l’architecte de son royaume, ainsi que par la vogue de l’architecture biblique aux XVIe et XVIIe siècles, et encore au début du XVIIIe siècle, dans les traités d’architectures et dans les commentaires bibliques. Cette dénomination, qui avait d’ailleurs bien des fondements bibliques, croise plusieurs perspectives : celle d’un Dieu concepteur et artisan de la création du monde ; celle d’un Dieu concepteur et artisan de la création d’archétypes célestes de réalités que l’homme a la charge de reproduire sur terre, continuant ainsi l’œuvre divine de création ; celle, enfin, d’un Dieu qui gouverne l’histoire du monde et la donne à lire concrètement dans des bâtiments qui en dévoilent l’ordonnancement.

La première mention connue du Grand Architecte en contexte proprement maçonnique se rencontre vers 1710, dans le Manuscrit Dumfries n° 4 [9], selon qui les maçons devaient « sincèrement honorer le Grand Architecte [great architector] du ciel et de la terre ». L’expression exacte « Grand Architecte de l’Univers » apparaît pour la première fois dans un texte maçonnique avec les Constitutions dites d’Anderson de 1723 [10], de la toute jeune Grande Loge de Londres, en ouverture de la section historique, pour désigner le Dieu biblique créateur :

Adam, notre premier ancêtre, créé à l’image de Dieu, le grand Architecte de l’Univers [the great Architect of the Universe], dut avoir les Sciences libérales, particulièrement la Géométrie, inscrites dans son cœur.

Ces Constitutions qualifient par ailleurs le « Messie de Dieu » de « grand Architecte de l’Église ». L’édition de 1738 amplifia ces formules, l’Architecte n’étant plus seulement grand, mais aussi « tout-puissant » et recevant le titre de « Grand Maître de l’Univers » ; quant au Messie, il était désormais nommé, c’est « le Verbe […] le Seigneur Jésus Christ Emmanuel », qualifié de « Grand Architecte ou Grand Maître de l’Église chrétienne ».

Dans cette perspective, le Grand Architecte de l’Univers, est celui qui, par sa Parole-Sagesse, le Christ, édifie le monde selon les principes d’harmonie de l’architecture et exerce ensuite sur ce monde sa maîtrise providentielle.

L’identification maçonnique du Grand Architecte de l’Univers au Dieu créateur de la tradition biblique se perpétua, au moins nominalement, tout au long du XVIIIe siècle : encore en 1815, les Constitutions de la Grande Loge unie d’Angleterre indiquent que le « Glorieux Architecte de l’Univers, du Ciel et de la Terre » est Dieu. Toutefois la détermination proprement chrétienne de cette appellation est absente, sans doute afin de permettre un accès plus facile aux monothéistes non chrétiens, voire aux déistes. C’est que, dans l’intervalle, non seulement s’étaient développées les tendances latitudinaires des Constitutions andersoniennes, mais aussi que, à l’espace harmonique du cosmos architectural qualifié par la proportion, s’était substitué l’espace abstrait de la physique classique et des lois de son mouvement mécanique, où un Dieu architecte n’a plus vraiment sa place — on lui préférerait d’ailleurs volontiers dans ce contexte l’image voltairienne de l’horloger.

Cependant, le substrat biblique de l’expression Grand Architecte de l’Univers restait patent. Aussi, alors que, comme je l’ai dit, le Grand Orient de France s’en déliait, la Grande Loge unie d’Angleterre, en 1929, inscrivit au nombre des landmarks, la croyance au Grand Architecte de l’Univers et à sa volonté révélée (deuxième landmark). Toutefois, en 1985, face aux critiques dont elle faisait l’objet et qui lui reprochaient son caractère religieux, la Grande Loge unie d’Angleterre se contenta d’exiger « de ses membres la croyance en un Être suprême », dont elle soulignait qu’il n’était aucunement un « Dieu maçonnique », mais, pourrait-on dire, en paraphrasant les Constitutions de 1723, l’Être sur lequel tous les croyants sont d’accord [11]. Ce faisant, elle interprétait de manière déiste son deuxième landmark de 1929, puisque le Grand Architecte y devenait l’Être suprême et qu’il n’est plus question de révélation.

Ainsi, la palette maçonnique de réception et d’interprétation de « Grand Architecte de l’Univers » est-elle aujourd’hui très vaste : du théisme chrétien à un humanisme progressiste laïc qui se dispense de cette référence ou y renvoie comme à l’allégorie d’un principe idéel, en passant notamment par le théisme tout court, le déisme, le symbolisme et le spiritualisme. De cette diversité dans l’interprétation du sens de l’expression en découle une autre dans l’interprétation de sa fonction : prière, invocation, profession de foi, formule fédératrice ou, au contraire, exclusive, vestige d’un lointain passé plus ou moins assumé ou refusé, etc.

 

Le christianisme

 

En effet, si, quitte à le déplorer, aucun maçon ne niera que la franc-maçonnerie a historiquement émergé au sein du christianisme, bien des divergences apparaissent quant à la nature du rapport entre franc-maçonnerie et christianisme :  certains le jugeront essentiel, si bien que pour eux, tout ou partie de la franc-maçonnerie serait fondamentalement chrétien ; d’autres le jugeront simplement accidentel, et jugeront qu’alors la franc-maçonnerie peut sans dommage, voire avec profit, se dégager de l’« ambiance » chrétienne qui a présidé à ses débuts ; d’autres encore, affirmeront l’enracinement chrétien de la maçonnerie originelle, mais voudront le dépasser pour le transposer allégoriquement dans d’autres contextes, ou pour remonter au-delà du christianisme vers une religion primitive ou une philosophie universelle séculière dont le christianisme ne serait qu’une forme contingente ; etc.

Le problème n’est d’ailleurs pas nouveau, puisque déjà en 1723, la toute jeune Grande Loge de Londres, dans ses Constitutions dites d’Anderson, précisait que « quoique dans les Temps anciens, les Maçons fussent obligés, dans chaque Pays d’être de la Religion de ce Pays ou Nation, quelle qu’elle fût, aujourd’hui, il a été considéré plus commode de les astreindre seulement à cette Religion sur laquelle tous les Hommes sont d’accord » — religion que les Constitutions de 1738, appellent « noachisme » — c’est-à-dire une sorte de religion originelle, qui, expliquait Newton, dont bien des francs-maçons anglais étaient proches, consiste notamment à « avoir un seul Dieu, […] ne pas altérer son culte, ni […] profaner son nom [12] » — ; dès lors, le maçon « ne sera jamais un Athée stupide ou un Libertin irreligieux ». L’une des toutes premières versions françaises des Constitutions de 1723 indique bien les difficultés de cette conception lorsque, en 1735, elle supprime le qualificatif « stupide » accolé à « athée », et, surtout, écrit : « Dans les siècles passés les Francs-Maçons étoient obligés de professer la Religion Catholique, mais depuis quelque temps on n’examine pas sur leurs sentimens particuliers, pourvu toutefois qu’ils soient Chrétiens [13] ».

 

Patrimoine et concurrence

 

Finalement, le fond de la question me paraît être de savoir quels sont le statut et la fonction du patrimoine symbolique originel de la franc-maçonnerie moderne et qu’elle partage avec les Églises chrétiennes. Les anglicans et les méthodistes (ainsi que, dans une moindre mesure, les évêques d’Allemagne) l’ont bien vu : c’est avant tout l’activité rituelle, mise en œuvre du symbole, qui fait la franc-maçonnerie, et ceci par delà ou en deçà des indéniables diversités et même divergences entre les différents courants maçonniques.

J’ai évoqué tout à l’heure le grade maçonnique de Rose-Croix. En bref, les travaux, symboliquement situés au Calvaire et au tombeau du Christ, ont pour objet de retrouver, au terme d’un voyage guidé par la foi, l’espérance et la charité, la parole perdue à la mort du Christ, parole qui n’est autre qu’inri, le mot de passe étant Emmanuel [14]. Au terme des travaux, les frères partagent une Cène. Un maçon des années 1760, le baron Théodore de Tschoudy, y voyait, « la religion catholique mise en grade [15] » ; un autre, en 1785, y relevait plutôt un « rapport avec une cérémonie essentielle de liturgie luthérienne [16] » ; d’autres encore, maçons eux aussi, se choquaient de ce qu’ils pensaient être une profanation ; en 1841, le maçon, Joseph Quantin [17], considérant qu’« à l’évidence le R. C. est un grade chrétien », et le regrettant au nom de la tolérance la plus ouverte, s’en tirait ainsi :

Débarrassons-nous donc d’un obstacle. Presque toutes les sectes chrétiennes reconnaissent dans le Christ deux natures : la nature humaine et la nature divine ; nous ne le considérons que sur le premier de ces deux aspects, ce qui nous est licitement permis sans blesser la croyance de personne…

Donc, qui que vous soyez, juifs, chrétiens, musulmans, simples philosophes, ralliez-vous sous l’étendard de la Croix, car c’est aussi l’étendard de la liberté, de l’égalité et de la régénération sociale par la force de l’exemple et par la puissance de la parole.

Le procédé, pour être daté, n’en est pas moins habile, mais il me semble que, s’il désigne bien le lieu d’une possible concurrence entre religion et franc-maçonnerie, il contourne cependant le cœur du problème, à savoir que se passe-t-il dans le rite maçonnique et qui en est le destinataire ?

Que se passe-t-il ? Les anglicans et les évêques allemands y voient du pélagianisme, et les seconds indiquent à ce propos une concurrence entre l’initiation maçonnique et les sacrements ecclésiastiques, les deux visant au perfectionnement et à l’accomplissement de la personne, mais la première, supposément, à la seule force du poignet, et les seconds par l’action de la grâce. C’est là où notre question — que se passe-t-il dans le rite maçonnique ? — se transforme en : qu’est ce qui agit dans le rite maçonnique, dans la mesure où ladite transformation initiatique serait effective ? Les réponses sont nombreuses chez les maçons : autoperfectionnement, Grand Architecte (quel que soit ce que l’on met là dessous), égrégore, etc. De là, selon la réponse donnée, notre question se transforme encore : qui est le destinataire ou l’interlocuteur ultime du rite ? En effet, si l’on attend de quelque transcendance la réalisation de ce qu’appelle le rite, alors c’est que ce dernier s’adresse à cette transcendance et qu’il pourrait bien en être le culte et, de là, la franc-maçonnerie, une religion. Mais, à cela, il ne m’appartient pas de répondre — seuls les maçons le pourraient… Et encore, sans doute ne seraient-ils pas tous d’accord.

 


[1] Voir, par exemple, l’entrée « Rite » dans Daniel Ligou (dir.), Dictionnaire de la franc-maçonnerie, éd. rev., corr. et augm. par Charles Porset et Dominique Morillon, Paris, Presses universitaires de France, 2006, p. 1027-1048.

[2] Voir, de manière générale, Jérôme Rousse-Lacordaire, « Franc-Maçonnerie et spiritualités », dans Jean-Luc Maxence (dir.), La Franc-Maçonnerie : histoire et dictionnaire, Paris, R. Laffont, 2013, p. 749-777.

[3] Voir : Pierre Boutin, La Franc-Maçonnerie, l’Église et la modernité : les enjeux institutionnels du conflit, Paris, Desclée de Brouwer, 1998 ; José Antonio Ferrer Benimeli, Masoneria, Iglesia e illustración, Madrid, Fundacion universitaria española, 1976-1977 ; José Antonio Ferrer Benimeli, Les Archives secrètes du Vatican et de la franc-maçonnerie : histoire d’une condamnation pontificale, Paris, Dervy, 2002 ; Jérôme Rousse-Lacordaire, Rome et les Francs-Maçons : histoire d’un conflit, Paris, Berg International, 1996.

[4] « Erklärung der deutschen Bischofskonferenz zur Frager der Mitgliedschaft von Katholiken in der Freimaurerei », Pressedienst, X/80, 1980, p. 1-20.

[5] Methodist Church, « Guidance to Methodists on Freemasonry », dans Minutes and Yearbook of the Methodist Conference 1985, Londres, Methodist Publishing House, 1985, p. 33-37.

[6] General Synod of the Church of England, Freemasonry and Christianity. Are they compatible ? A contribution to discussion prepared by the working group established by the standing committee of the General Synod of the Church of England, Londres, Church House Publishing, 1987.

[7] Voir, notamment : Jacob M. Landau, « Muslim opposition to Free Masonry », Die Welt des Islams, vol. XXXVI, 1995, p. 186-203 ; Jérôme Rousse-Lacordaire, B.A.-BA Antimaçonnisme, 2e éd., Puiseaux, Pardès, 2003, p. 68-69.

[8] « Deux événements importants dans la Franc-Maçonnerie française », La Documentation catholique, 1962, col. 317-341, ici col. 338.

[9] Voir Philippe Langlet, Les Textes fondateurs de la franc-maçonnerie, t. I, Paris, Dervy, 2006, p. 175-249.

[10] Voir : Anderson’s Constitutions = Constitutions d’Anderson, 1723, 4e éd., Paris, Édimaf, 1992 ; Les Constitutions d’Anderson : textes de 1723 à 1738, Tolouse, SNES, 1995.

[11] Voir Roger Dachez, « La franc-maçonnerie et l’Église d’Angleterre », Renaissance traditionnelle, n° 75-76, 1988, p. 161-181.

[12] Isaac Newton, Écrits sur la religion, Paris, Gallimard, 1996, p. 91.

[13] Documents pour servir à l’histoire du GODF : Règles et Devoirs de l’Ordre des Francs-Maçons du Royaume de France, 1735, [Paris], Grand Orient de France, [s. d.], p. 18. Voir : Georges Lamoine, « Les traductions françaises des Constitutions d’Anderson », Renaissance traditionnelle, n° 134, 2003, p. 74-88 ; Étienne Fournel, « Les plus anciens Devoirs et Règlements de la franc-maçonnerie française », Renaissance traditionnelle, n° 134, 2003, p. 89-129.

[14] Voir : Jérôme Rousse-Lacordaire, Jésus dans la tradition maçonnique : rituels et symbolismes du Christ dans la franc-maçonnerie française, Paris, Desclée, 2003, p. 172-207 : Jérôme Rousse-Lacordaire, « Le Rose-Croix parfait maçon et parfait chrétien : le grade de Rose-Croix et le christianisme primitif », dans Société française d’études et de recherches sur l’Écossisme, Autour des grades d’Élus, Sfere, [La Celle-Saint-Cloud, 2011], p. 29-47.

[15] Théodore de Tschoudy, Écossois de saint André d’Écosse, Paris, chez le Frère Vérité, 1880, p. 67.

[16] Charles Porset, Les Philalètes et les convents de Paris : une politique de la folie, Paris, H. Champion, 1996, p. 182.

[17] Voir André Combes, « Joseph Quantin et les Rigides Observateurs : un franc-maçon, une loge sous la monarchie libérale », Chroniques d’histoire maçonnique, n° 32, 1984.