Suivez en direct l’installation d’Hervé Gaymard à l’Académie à partir de 15 heures

Installation d’Hervé Gaymard à l’Académie des Sciences Morales et Politiques

ORDRE DES LECTURES sous la coupole de l’Institut de France :

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Messe en hommage au cardinal Joseph Aloisius RATZINGER

Edouard Bonnefous et le cardinal Josef Ratzinger lors de son installation comme associé étranger à l’Académie des Sciences morales et politiques (1992)

Mgr Luc Ravel, Archevêque de Strasbourg, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, célébrera un messe d’hommage à sa  S.S. le Pape émérite Benoit XVI, membre étranger associé de l’Académie, le lundi 6 février à 10h dans la cathédrale St Louis des Invalides.

Le Président de l’Académie, Jean-Claude Trichet, le Secrétaire perpétuel, Bernard Stirn, et l’ensemble des académiciens convient chacun à venir partager ce moment de recueillement.

Intervention d’Édouard Balladur en séance le lundi 23 janvier

Édouard Balladur, ancien Premier ministre, est intervenu en séance le lundi 23 janvier dernier sur le thème annuel de la bonne gouvernance.

Thème de la conférence : Réflexions sur la Vème République : pour parvenir à une bonne gouvernance, des institutions efficaces sont nécessaires, elles ne sont pas suffisantes

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Présentation du nouveau bureau de l’Académie en 2023

Renouvellement du bureau de l’Académie des Sciences Morales et Politiques : Bernard Stirn a été élu secrétaire perpétuel pour six ans à compter du 1er janvier 2023. Jean-Claude Trichet et Bruno Cotte ont respectivement été élus président et vice-président pour l’année 2023.

Jean-Claude Trichet – Président de l’Académie

Né à Lyon en 1942, Jean-Claude Trichet est économiste, ancien haut fonctionnaire et membre de l’Académie depuis le 22 février 2010. Il est diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Mines de Nancy (1964), de l’Université de Paris et de l’Institut d’Etudes politiques de Paris (1966). Ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (1971), il a rejoint l’Inspection générale des finances et occupé successivement les fonctions de Directeur de cabinet du ministre de l’Economie, des Finances et de la Privatisation (1986), de Directeur du Trésor (1987), de Gouverneur suppléant du Fonds monétaire international de 1987 à 1993 et de la Banque mondiale et de Censeur à la Banque de France.

Après avoir présidé le Comité monétaire européen (qui a préfiguré l’intégration monétaire européenne) de 1992 à 1993, il a été désigné gouverneur de la Banque de France et de la Banque mondiale de 1993 à 2003. Son engagement en faveur d’une politique monétaire unique le conduit à prendre la présidence de la toute jeune Banque centrale européenne de 2003 à 2011 où sa gestion de la crise financière de 2008 est saluée.

Investi en faveur de la coopération industrielle européenne, il a rejoint en 2012 le conseil d’administration du groupe EADS (devenu aujourd’hui Airbus).

Attaché à la promotion de la science économique et profondément européen, il participe à plusieurs groupes de réflexion dont l’Institute for International Economics et l’Institut Bruegel de Bruxelles (dont il a été le président). Il a rédigé de nombreux ouvrages sur l’économie monétaire et a été promu commandeur de la Légion d’honneur

Bernard Stirn – Secrétaire perpétuel

Né en 1952, ancien haut magistrat administratif et académicien depuis le 18 mars 2019 au sein de la section Législation, droit public et jurisprudence, Bernard Stirn est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris. Ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (1976) et serviteur de l’Etat depuis sa jeunesse, il a gravi les échelons du Conseil d’Etat en occupant successivement les fonctions d’auditeur (1976), de maître des requêtes (1980), de Conseiller d’Etat (1992) puis de président de la section du contentieux de la juridiction administrative suprême de 2006 à 2018 avant d’exercer les fonctions de président adjoint de la section de l’Intérieur.

Parallèlement à ses missions de juge administratif, Bernard Stirn a été désigné au cours de sa carrière à la tête de plusieurs structures et commissions au service du gouvernement telles que le Collège de déontologie de l’enseignement supérieur et de la recherche qu’il préside encore aujourd’hui. Il a par ailleurs dirigé de 1983 à 1984 le cabinet de Roger Gérard Schwartzenberg (Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale).

Amateur d’art lyrique et acteur de la vie culturelle, il a présidé le conseil d’administration de l’Opéra national de Paris de 2001 à 2018.

Attaché à la transmission, il a, tout au long de sa carrière, mis à profit son expérience professionnelle au service de la jeune génération en assurant les missions de maître de conférences puis de professeur associé de Droit public à l’IEP de Paris de 1976 à aujourd’hui. Il est par ailleurs l’auteur de nombreuses publications et notamment sur les enjeux de la protection des libertés en droit public, un sujet qui lui tient à cœur.

Engagé dans les travaux de réflexion du club des juristes depuis 2008 et au sein de la Société de législation comparée depuis 2012, ses nouvelles fonctions à l’Académie des Sciences morales et politiques constituent la suite logique de son engagement pour le droit et le rayonnement des sciences sociales.

Bruno Cotte- Vice-président de l’Académie

Né en 1945 à Lyon, Bruno Cotte a été haut magistrat et occupe le fauteuil numéro deux de l’Académie des Sciences morales et politiques au sein de la section Législation, droit public et jurisprudence.

Diplômé en droit public à la faculté de Lyon (1966) et ancien élève de l’Ecole nationale de la magistrature de 1967 à 1969, il a occupé plusieurs fonctions de magistrat, d’abord au tribunal de grande instance de Lyon avant de rejoindre la Cour de cassation en 1980. Après avoir occupé la fonction de chargé de mission auprès du procureur général de la Cour d’appel de Paris (faisait office de secrétaire général du parquet général) de 1981 à 1983, il a officié comme directeur des affaires criminelles et des grâces au sein des services centraux du ministère de la justice auprès notamment des Gardes des Sceaux Robert Badinter et Pierre Arpaillange de 1984 à 1990. Il a ensuite été désigné procureur de la république près le tribunal de grande instance de Paris avant de devenir avocat général puis président de la chambre criminelle de la Cour de cassation en 2007.

Bruno Cotte a par ailleurs été élu juge à la Cour Pénale Internationale par l’Assemblée des 107 Etats alors parties au Traité de Rome. Il en a ensuite été élu président de la Chambre de première instance II en novembre 2008.

De par son expertise, l’exécutif l’a chargé de plusieurs missions, d’abord en le désignant en 2012 au Collège de déontologie de la juridiction administrative puis à la présidence en 2014 de la Commission de refonte du droit des peines qui a abouti à la remise d’un rapport à la ministre de la Justice proposant des mesures de simplification et de clarification du droit des peines. Il a ensuite été nommé en 2015 président du collège consultatif de déontologie de la magistrature par le Conseil supérieur de la magistrature avant d’être désigné en 2016 au conseil de l’ordre de la Légion d’honneur.

Engagé dans des travaux de réflexion, il est membre de plusieurs groupes tels que la Société de droit comparé ou le cercle des Constitutionnalistes. Il a été élevé au rang de Commandeur de la Légion d’honneur en 2005.

Intervention de Jean-Claude Juncker en séance le lundi 16 janvier 2023

Jean-Claude Juncker, membre associé étranger de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, ancien Premier ministre du Luxembourg, ancien président de la Commission européenne et de l’Eurogroupe, est intervenu en séance le lundi 23 janvier dernier sur le thème annuel de la bonne gouvernance.

Thème de la conférence : La meilleure gouvernance de l’Union européenne, vue sous l’angle de la Commission
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Intervention de Mario Monti en séance le lundi 9 janvier

Mario Monti, Membre associé étranger de l’Académie des Sciences Morales et Politiques et président du Conseil des ministres italien de 2011 à 2013, est intervenu en séance le lundi 9 janvier dernier.

Thème de la conférence : « À LA RECHERCHE DE LA BONNE GOUVERNANCE : QUELQUES RÉFLEXIONS TIRÉES DE L’EXPÉRIENCE »

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La position de Jean-Claude Trichet sur la politique monétaire de la Banque du Japon (en anglais)

Le détail de l’article en japonais est disponible sur le site du journal Nikkei.

On financial market risks
“Nonbank financial institutions are currently the greatest risk in the financial market. The Financial Stability Board ( FSF) is working on regulation policies for a wide area of nonbanks. I consider all of them to be equally important.”
“Controlling non banks is a much more complicated affair compared to regulating commercial and investment banks, and there is immense work to be done.”
“A lot of things need to be done for Money Market Funds (MMFs) , some programs of the FSF are scheduled to be done towards the end of next year. Open Ended Funds ( OEF’s) are also a very important. MMFs and OEFs are clearly issues that are very important . ”
“Even commercial banks cannot be completely excluded to be potentially problematic, but they are in a situation which is much better than any moment of the Great Financial Crisis. We went through intense global financial problems with Covid, but the resilience of the banks was quite remarkable . Again I do not exclude the possibility of bank’s bankruptcies, but I consider the likelihood of such events in the banking sector to be less probable than in the time of the Lehman Brothers collapse .”

On inflation and monetary policy
“The ECB and its governors have made firm commitment to come back to around 2% inflation in the mid-term, which I interpret to be in around 3 years from now on. Jay Powell and Christine Lagarde have made clear commitments to tackle inflation and I have faith in both Central Banks to act accordingly. In the US, EU and in Japan we all have the same definition of price stability- around 2% – , which makes the commitments by these central banks to be even more reliable. We will see what will be done but the ECB has a clear intention to continue to raise rates as Lagarde has said.”
“There is a difference of rates between the two sides of the Atlantic, although the goal of monetary policies of the two regions are the same, 2% in mid-term. This difference has its stems in the fact that the European economy is much more profoundly touched compared to the US by factors such as soaring commodity prices and the war in Ukraine. The central banks will do everything to make core inflation, which is currently in both the US and EU at a considerable level of around 6.5%, to go down progressively around 2%.”
“The central banks will need to be reliable enough -and I consider them to be so- to persuade all economic agents , households , enterprises, employees, workers, that we will see a return to 2% in the medium term . If inflation expectations are correctly anchored in the medium term, our economies will be more preserved from the «second round » inflationary pressures . ”
“The worst recession comes when we lose control of inflation. Paul Volcker was met with 14% inflation in the US, and this level of inflation was well on the way to be persistent given the very accommodative monetary policy up to that time. The following recession was very deep and also resulted in a financial crisis.”
“The Fed and the ECB need to do everything to avoid that kind of high inflation which can be damaging to all areas of economy. I believe the two central banks to be very determined to
2022-083.Mr Trichet nikkei interview BROUILLON
bring back inflation rate to around 2%, and their policies may participate in a slow-down in the American and European economy. Persistent high inflation, however, would bring about a much worse recession.”
“Citizens never like recessions of course . But that is not what we should be asking ourselves. Inflation is particularly striking for the poorest and the most vulnerable. Fighting inflation is protecting the most vulnerable . And let us not forget that very high persistent inflation is always followed by a even deeper and more damaging recession.”

Votre avis sur l’ajustement de la politique monétaire de la Banque du Japon ? Considérez-vous que c’était une décision juste ? Est-ce que la Banque du Japon devrait continuer à progresser vers une normalisation de leur politique ?
“The decision of Bank of Japan was completely unexpected: it came as a surprise for all market participants. From that standpoint it was a success.
“My understanding is that BOJ wanted the market to be communicated simultaneously 3 messages :- 1- The range of YCC is significantly enlarged; -2- It means a potentially more active bond markets; -3- But does not mean an increase of interest rates . Point 3 was stressed strongly by Governor Kuroda .
“That being said the increase of the ceiling of the range is necessarily interpreted by market participants as facilitating , later, some interest rate increases . It is therefore not surprising that the immediate response was : Yen going somewhat up ; Japanese stocks somewhat down; and global long term interest rates going slightly up.
“We will see how the market will stabilize in the days to come . Immediate market responses are not necessarily entirely reliable …”

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